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Immigration

Jan 12, 2024Jan 12, 2024

Le problème de l'immigration a persisté et ne va pas disparaître de sitôt. Elle suscite des inquiétudes sur trois fronts.

En premier lieu, il existe la crainte que « trop » d'immigrants arrivent d'Afrique, du Moyen-Orient et au-delà, de « l'Extrême » Orient de l'Asie. Ils deviendront ainsi un fardeau tellement excessif pour les peuples qui les accueilleront que des troubles sociaux seront déclenchés.

Ensuite, il y a l'apparente impossibilité pour les États européens d'établir ensemble un programme d'action pour traiter le problème par une politique commune qui répartirait « également » entre eux les obligations qui en découlent.

Et troisièmement, il y a le fait que la majorité des États européens ne trouvent en réalité pas les effectifs nécessaires pour soutenir la dynamique de croissance générée par leurs économies. Ils ont besoin de migrants pour ce faire, mais ne semblent pas être en mesure de relier ce défi aux vagues de personnes entrant dans l'UE ou se rassemblant autour de ses frontières.

Il y a aussi des considérations dans la question dans son ensemble qui ont sans aucun doute des connotations culturelles - pour ne pas dire raciales. Cependant, les politiciens « respectables » veillent à rarement faire référence à cet aspect.

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AUTONOMIE STRATÉGIQUE

Le concept d'une autonomie stratégique pour l'UE a du sens. En tant qu'union économique qui couvre le plus grand marché du monde, l'UE a un profond intérêt à garder le contrôle sur les matières premières et semi-finies qui sont vitales pour le développement de ses industries et services. Cela va au-delà des considérations de sécurité physique et militaire. Comme l'a démontré la pandémie de covid, des crises d'approvisionnement en matières vitales peuvent survenir pour d'autres raisons.

De ce point de vue, l'initiative par laquelle l'Europe tente de renforcer son propre potentiel de production de puces microélectroniques indispensables à la production d'ordinateurs est bien prise.

L'erreur (ou plutôt l'exagération) dans ce qui est tenté dans ce contexte a été que l'effort pour assurer une autonomie stratégique à l'Europe s'élargit aux investissements entrant dans l'Union ou vice versa. En suivant cette voie, l'UE devrait veiller à ne pas finir par dissuader les autres d'investir à l'intérieur de ses frontières ou à interdire les investissements européens ailleurs. Encore moins : inviter les représailles.

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MAIN D'OEUVRE BON MARCHÉ

A juste titre, nous nous prononçons en faveur de la nécessité de développer notre économie sur la base d'un travail à haute valeur ajoutée. Il s'appuierait sur une technologie de pointe, réalisée par des travailleurs bien éduqués et formés. De cette manière, nous ne serions pas en concurrence avec une main-d'œuvre bon marché mais avec des produits maltais bien fabriqués selon le meilleur savoir-faire disponible.

Cependant, nous sommes encore loin de voir ce rêve se réaliser. Notre économie repose encore principalement sur une main-d'œuvre bon marché. Là où les citoyens maltais ne souhaitent pas occuper un emploi, des travailleurs étrangers sont amenés prêts à accepter des salaires qui ne les transforment pas en magnats.

Comme il est également proclamé, une clé qui ouvre la porte vers une économie qui offre une plus grande valeur ajoutée dans ce que nous pouvons produire est l'éducation. Ici, il y a eu des progrès, certains d'ailleurs très significatifs. Il reste cependant encore beaucoup à faire.